Sur ce lieu ont été confectionnés et abandonnés des armatures de projectiles de chasse, à l'exclusion d'outils domestiques. L'opération met en évidence un nouveau témoin des déplacements de groupes humains du palèolithique supérieur dans la bordure méridionnale de la plaine landaise. La matière de ces  pièces en silex proviennent essentiellement de Chalosse et du Gers.

Le Magdalénien

Le climat est froid et la mobilité saisonnière de ces chasseurs, cueilleurs, pêcheurs est liée aux relations Hommes-animaux et  leur subsistance est en grande partie basée sur l’exploitation des ressources animales : renne, cheval, bisons, bouquetins, aurochs et petits gibiers, ainsi que les oiseaux et les poissons.

Les outils de plus en plus perfectionnés permettent de s'affranchir de la nécessité de revenir souvent aux carrières de silex. Pour 1 kg de silex, le Magdalénien obtient 6 à 20 mètres de tranchant utile.

Les chasseurs magdalénien diversifient les matériaux utilisés dans la confection de leurs outils ( bois, os, ivoire, bois de cervidés ).

En disposant de moyens de plus en plus efficaces pour capturer un gibier varié, les Homo sapiens du Paléolithique supérieur vont adopter des modes de vie assez divers, occupant soit des abris-sous-roche, soit chez nous des sites de plein air et traquent préférentiellement tantôt une espèce, tantôt une autre. Mais au sein de chacune des grandes civilisations qui se succèdent pendant toute la durée du Paléolithique supérieur, la variété de l'outillage permet de reconnaître plusieurs stades chronologiques et des variantes régionales.