Sa nécropole de l'âge de fer : les tumuli de la lande des tretze pouys

Sa nécropole de l'âge de fer : les tumuli de la lande des tretze pouys

Maison de l'âge du fer

Il y a à peu prés 2 600 ans des hommes ont inhumés ici des urnes contenant les cendres de leurs morts. Ce lieu comprend quelques dizaines de pouys, tertres (tumuli) qui recouvrent des sépultures

Ce site est daté de l’époque du premier âge du fer (650-600 av. J.-C.).il est protégé depuis 1997 au titre des monuments historiques.

En 1955, J. LAMOTHE, médecin et A.DANE , instituteur à SARBAZAN avec l’aide de jeunes de la commune ont exploré 3 tumuli (tertres) sur la cinquantaine qu’en comptent le site. Les fouilles effectuées ont permis de découvrir: 4 urnes contenant des os calcinés des objets déposés dans ces tombes : une agrafe (fibule), un  rasoir, une perle en verre bleu, un fragment de bronze, une pointe de lance en fer et un grattoir en silex. Les urnes sont de types différents  pyrénéen, garonnais et girondin. Cette nécropole semble située à un carrefour d'influences.

A cette époque notre région était peuplée par les aquitains.

A la fin de l’Âge du Bronze, le développement de la métallurgie du fer s’accompagne de mouvements de migrationdes populations dont résultent des bouleversements sociaux et économiques La France actuelle à l’âge du fer est peuplée par 8 millions d’habitants. La population installée ici était des agriculteurs guerriers pratiquant la culture et l’élevage.

Ce site est situé sur l’itinéraire traditionnel de transhumance allant des Pyrénées à la pointe du Médoc. Sur cet itinéraire on trouve d’autres sites comparables avec les mêmes objets. Le village était implanté à proximité, abrité derrière des fossés et des palissades de bois. Il surplombait le ruisseau de Beillons.

Par rapport à notre époque, le climat de l’âge du fer était un peu plus frais de quelques degrés, et la pluviosité était plus importante provoquant des inondations, et la remontée du niveau des lacs.

Grâce aux pollens retrouvés sur des sites comparables, il est possible en les étudiant de reconstituer l’image du paysage végétal et d’apprécier les ressources alimentaires. Notre forêt était alors constituée de pins maritimes, de chênes, de noisetiers, d’aulnes (vergnes) et de bouleaux. L’homme a déjà entrepris le déboisement en coupant ou en brûlant la forêt pour s’y installer et cultiver.